Jadis, moyen de communication, le cor servait aux bergers et aux chevaliers pour donner l’alarme.
De nature différente selon les moyens et techniques locales, le cor était en bois, en métal ou en ivoire d’éléphant, d’où le nom d’oliphant.
La corne, peu recourbée, donnait la forme du cor, mais ce qui la différencie de la trompe, c’est la courbure : le cor envoie le son par devant, la trompe par derrière. Le cor ou indifféremment la trompe servait aux armées en 1250 sous Saint-Louis. Passant par toutes sortes de longueurs, de formes, de diamètres et de tonalités, adaptées au registre de la voix dans la musique d’église ou aux formations orchestrales, les caractéristiques de la Trompe actuelle semblent se préciser sous Louis XV en un modèle appelé « Dampierre ». Cette trompe en ré est enroulée à un tour et demi, puis vers 1814 la trompe d' »Orléans » enroulée à trois tours et demi, c’est notre modèle actuel.