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Note d’information à destination des veneurs

Depuis avril 2015, date à laquelle le projet français a été validé et inscrit par le ministère de la Culture français au patrimoine national, plusieurs pays ont eux aussi obtenu leurs reconnaissances nationales respectives.

 

Chaque pays a une histoire qui lui est propre avec notre instrument.  L’histoire démontre que dans chaque pays, la vènerie a non seulement permis de donner un second souffle à la trompe mais également de sauvegarder sa pratique.

 

Il ne m’est pas possible d’exposer ici tout le dossier international, celui-ci n’étant pas encore finalisé. J’invite pourtant ceux qui souhaiteraient en avoir un aperçu réaliste à prendre connaissance du dossier initial ayant servi de base à ce projet patrimonial.

 

Dans ce dossier de dix-huit pages la vènerie y est régulièrement mentionnée et la pratique de la trompe de chasse est très bien expliquée. Une vidéo y est attachée dans laquelle participent deux équipages expliquant l’utilisation de la trompe lors des laisser-courre.

 

Pour autant, l’élément ou sujet principal du dossier n’est pas la vènerie. Il n’appartenait pas à la FITF de partir sur cette voie. Évoquer son rôle dans l’histoire et la vie actuelle de la trompe, oui, mais pour la transmission de « l’Art Musical du Sonneur de Trompe » il y a également d’autres pistes sur lesquelles nous travaillons depuis des années, archives à l’appui.

 

Est-ce pour autant que nous avons décidé de tourner le dos à une partie de notre histoire,  au monde des veneurs ou des chasseurs ? Faut-il pour autant accuser la FITF et plus précisément ces dirigeants de vouloir renier la trompe de chasse et son utilisation associée à la vènerie ?  Ceux qui le pensent et qui défendent cette mauvaise rumeur sont dans l’erreur.

 

Notre maladresse est d’avoir traduit en français une lettre de soutien d’un pays partenaire dans lequel la vènerie traditionnelle n’est plus pratiquée. Ce qu’ils appellent chez eux « vènerie moderne » : quelques chiens courants, des chasseurs à tir avec des piboles mais malheureusement plus de trompes de chasse…

Le manque de temps et de concertation entre notre commission culturelle et notre conseil d’administration est l’une des causes de certaines incompréhensions.  J’en assume la pleine et entière responsabilité.

 

Pour conclure sur le sujet, je pense que ceux qui sont venus à Divonne-les-Bains, ou qui ont pu lire nos dernières revues ou qui parcourent régulièrement notre site, peuvent témoigner du fait que la vènerie est toujours  aussi présente tant dans nos manifestations (épreuves typiquement vènerie comme la Louvière, l’épreuve à cheval, l’épreuve Piqueux   et le fait que fanfares d’animaux et de circonstances font traditionnellement partie des fanfares imposées dans la plupart des catégories) que sur nos supports de communication.

 

Antoine de La Rochefoucauld